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La gestion du risque opérationnel au sein de la Banque Populaire
 
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• Type de document : Mémoire/PFE
• Nombre de pages : 34
• Format : .Pdf
• Taille du fichier : 666.96 KB
Extraits et sommaire de ce document
Dans ces dernières années, l’environnement économique et financier devient de plus en plus risqué dans un marché globalisé marqué par une grande volatilité ; ou la concurrence est acharnée et les produits financiers sont de plus en plus sophistiqués. L’univers de la banque ne fait pas d’exception, il est pavé de risques, la banque prend de risques, les transforme et les incorpore aux services et aux produits qu’elle offre. la notion de risque comporte deux aspects, un aspect positif et un autre négatif, le risque positif ou upside risk représente le risque pris par l'organisation et s'accompagne avec un accroissement des résultats, le risque négatif ou downside risk est par contre le risque d'avoir les résultats de l'organisation en diminution , c'est ce dernier qui intéresse le plus les dirigeants, une panoplies de risques ( risque de crédits, risque de marché, risque de liquidité...) sont bien connus dans leurs principes, En effet, La nouveauté tient plutôt à la diversité des risques auxquels les banques doivent faire face ; à l'ampleur particulière de certaines pertes, à leur soudaineté et au fait que les dirigeants soient parfois surpris ou dépassés. De telles pertes sont dues généralement à une inadéquation ou une défaillance des procédures, du personnel, des systèmes internes ou à des évènements extérieurs et plus précisément au risque opérationnel. Elles sont en effet évaluées à plus de 200 milliards d'euros sur la période 1980-2000. En plus l'exercice de collecte de pertes réalisé en 2002 par le groupe Risk Management du Comité de Bâle révèle que les 89 banques ayant participé à cet exercice ont connu sur le seul exercice 2001 plus de 47000 événements de pertes pour un montant cumulé de pertes opérationnelles s'élevant à près de 7,8 milliards d'euros. Le risque opérationnel a toujours existé mais était souvent ignoré où géré d'une manière fragmentée. Aujourd'hui, malgré sa complexité et sa diversité, on tente de le mesurer et de le gérer comme les autres risques. Il a pris au fil des ans, avec les avancées technologiques et la complexité croissante de processus de gestion, une ampleur considérable. Dans les métiers bancaires et financiers, ces risques sont particulièrement sensibles en raison de la spécificité de la matière traitée, de la complexité économique et juridique de certaines opérations, du nombre important des transactions réalisées, de l'importance des procédures pour les différentes fonctions, et enfin, de la dépendance envers l'outil informatique. C’est dans ce cadre s’inscrit l'apport de l'accord de Bâle II. Il est associé à une charge en capital réglementaires et à des prescriptions quant à leur mode de gestion. Bien entendu, la gestion du risque opérationnel n'est pas une pratique nouvelle, le but ultime étant de gérer la volatilité additionnelle des résultats engendrés par le risque opérationnel, il a toujours été très important pour les banques d'essayer de prévenir les fraudes, de réduire les erreurs ou de veiller à la séparation des tâches. Elles comptaient que sur les mécanismes de contrôle interne au sein des entités opérationnelles, complétés par l'audit interne pour gérer le risque opérationnel. En effet le comité de Bâle II jugeait nécessaire d’assurer une couverture de ce risque par la mise en place des ratios des fonds propres exigés ; il s’agit de ratio Mc Donough.
Conclusion : Les difficultés rencontrées par les banques à mesurer et à mettre en place un dispositif de gestion et à éviter les pertes financières au fils des ans (société générale, Baring) ont apporté de l'intérêt pour mener une réflexion dont l'objectif était la modélisation du risque opérationnel et en faire une discipline autonome. Il faut en rappeler que l'attention attribuée au risque opérationnel n'est pas née au pur hasard mais suite aux sonnettes d'alarmes tirées de temps à autre a cause des différents désastres financiers vécus par le monde depuis les années quatre vingt. La réforme induite par les accords Bâle n'est pas une nouvelle contrainte appliquée au secteur bancaire. Il s'agit d'une modernisation des systèmes de prise en compte des risques. En effet, le monde de la finance à vu son environnement changer rapidement avec le développement des nouvelles technologies de l'information et doit donc aussi adapter sa législation, convaincu par la nécessité de basculer a Bâle II. Le comité de Bâle s'en est d'ailleurs préoccupé en intégrant dans les nouveaux accords sur la surveillance prudentielle des établissements de crédit un traitement explicite de gestion et de couverture du risque opérationnel. Dans le cadre de ce rapport, il était utile d'adopter les principes de gestion du risque opérationnel du comité de Bâle. Une fois on a parcouru les différentes définitions de la notion de risque opérationnel, on a adopté la définition qui apparait la plus claire et précise actuellement et elle est communément admise par « Bâle II ». Le comité de Bâle définit le risque opérationnel comme le risque de perte résultant de carences ou de défaillances attribuables à des procédures, aux personnels et au système interne ou à des événements extérieurs. Cette large définition englobe sept catégories d'incidents, touchant à des domaines très différents de la fraude, de la sécurité et des procédures ; c'est la typologie des risques opérationnels que le comité de Bâle a dressé tout en indiquant les différentes lignes de métiers en forte relation avec ces risques. Une fois les périmètres du risque opérationnel définis on est penché de présenter la méthode de gestion du risque opérationnel, adoptée par le BPR LAAYOUNE l’établissement où on a effectué le stage en mettant l’accent sur les différents outils mis en place.

Chapitre 1 : Présentation de l’établissement d’accueil
Section 1 : Présentation de la Banque Populaire
1. la Banque Populaire en tant que leader au réseau de distribution
1.1.1 Les valeurs et les objectifs de La Banque Populaire
1.1.2 Historique et organisation de La Banque Populaire
2. La Banque Centrale Populaire
2.1 Organigramme
Section 2 : Présentation de la Banque Populaire de LAAYOUNE
3. Brève présentation de La Banque Populaire Régional de LAAYOUNE
3.1. Organigramme
Chapitre 2 : la Gestion des risques bancaires
Section 1 : les différents risques bancaires
1. Types de risques
1.1 Risque de Crédit
1.2Risque de Marché
1.3 Risque stratégique
1.4 Risque opérationnel
Section 2 : la gestion des risques bancaires
1. Coefficient minimum de solvabilité
2. Coefficient maximum de division des risques
3. Coefficient minimum de liquidité
Chapitre 3 : la Gestion du risque opérationnel au sein du BPR LAAYOUNE
Section 1
3.2. Notion du risque opérationnel
3.2.1. Les composantes du risque opérationnel
3.2.2. Les lignes de métiers de la BPR LAAYOUNE
3.3. Les méthodes de gestion du risque opérationnel définies par le Comité de Bâle
3.4. Les méthodes appliquées par BPR LAAYOUNE
3.4.1. Outils d’identification du risque opérationnel
3.4.2. Indicateurs de risque
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