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Etude de la concentration dans le secteur bancaire marocain
 
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• Type de document : Article académique
• Nombre de pages : 18
• Format : .Pdf
• Taille du fichier : 488.28 KB
Extraits et sommaire de ce document
Les mutations juridiques et réglementaires consécutives à la crise économique et financière internationale ainsi que la rapidité des évolutions économiques dans le monde, des technologies de plus en plus structurantes, l’évolution du comportement des clients, la montée du risque, la concurrence élargie et multiforme etc. tous ces facteurs ont, ces dernières années, fortement marqué le secteur bancaire et ont façonné profondément ses structures.
Au Maroc, comme ailleurs, une série de mesures de libéralisation et de déréglementation ont été entreprises, depuis les années 1990, afin de doter l’économie nationale d’un système bancaire moderne et efficace en mesure de rationaliser le fonctionnement des marchés financiers et réels et, par voie de conséquence, contribuer à la réalisation d’une croissance économique forte et durable.
En effet, A partir de 1990, le secteur bancaire marocain a fait l’objet à de nombreuses réformes de libéralisation qui ont eu des impacts structurants à trois niveaux1 : Le premier niveau est relatif à la déréglementation et la libéralisation de l’activité bancaire, à travers notamment la suppression des emplois obligatoires (financement du trésor), la levée de l’encadrement du crédit et la libéralisation des taux d’intérêt.
Le second niveau se rapporte à la déspécialisation et le décloisonnement des activités bancaires avec le développement du modèle de la «banque universelle» qui a permis de mettre fin à une longue période de banques spécialisées. Le troisième niveau concerne, pour préserver la solidité du système bancaire marocain, le renforcement des pouvoirs dévolus à la Banque Centrale en matière de supervision et de contrôle de l’activité bancaire à travers, en particulier, des règles prudentielles.
Ce processus de libéralisation et de déréglementation a certainement, pour objectif, d’insuffler à secteur bancaire marocain, concentré, plus de concurrence entre les acteurs. La question est, alors, de savoir si ce secteur est un secteur concentrée ou au contraire un secteur qui tend vers beaucoup plus de concurrence.
La réponse à cette question, va nous conduire dans un premier de temps à présenter le cadre théorique de l’analyse de la concentration bancaire et dans un second temps de mesurer le degré de concentration du secteur bancaire marocain à partir d’un certain nombre d’indicateurs notamment la concentration des dépôts à la clientèle, celle des crédits et l’indice Herfindahl-Hirschman (IHH).
[…]
L’approche suivie traditionnellement pour évaluer le degré de concentration sur un marché consiste à mettre en équation le nombre d’entreprises et l’ampleur de la concurrence par les prix : plus il y’aurait moins d’entreprises, plus le secteur est concentré et plus les prix sont élevés, et inversement. Cette approche dérive d’un argument classique des théoriciens de l’organisation industrielle, qui suppose l’existence d’une relation de cause à effet entre, d’une part, la structure du marché (par ex., la concentration des entreprises) et, d’autre part, le comportement des entreprises en matière de fixation des prix, les profits réalisés.
L’analyse de la concentration du secteur bancaire marocain est donc de nature à nous renseigner sur la relation existant entre la rentabilité des banques (ou les prix pratiqués) et la concentration.
Ainsi, le calcul de l’IHH fait ressortir une concentration plus modérée pour les crédits que pour les dépôts à compter de l’année 2012. Ceci découle notamment d’une fragmentation de ce sous-marché au-delà des leaders. Néanmoins, comme pour les indices C3 et C5, l’IHH relève une tendance vers plus de concentration sur la période 2005-2011et une tendance vers la baisse à compter de 2012, ceci peut, en partie, expliquer la baisse des tarifs bancaires déclenchée depuis cette année.
Toutefois, les études faisant appel à des données plus récentes et prenant en compte d’autres facteurs tels que les écarts d’efficience entre banques produisent des résultats plus ambigus. De plus, des travaux récents basés sur des données de panel indiquent que divers facteurs : système juridique efficace, libre entrée, présence de banques étrangères et niveau élevé de développement économique et financier permettent d’atténuer considérablement les retombées négatives potentielles de la concentration.

I-Cadre théorique de l’étude de la concentration bancaire
1-L’approche structurelle
2-L’approche non structurelle
II- Analyse de la concentration du secteur bancaire marocain
1-Concentration des dépôts
2. concentration des crédits
3- Comparaison des indices calculés à partir des dépôts et à partir des crédits
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