La perception par les salariés des pratiques RSE mises en place par les entreprises au Maroc

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Extraits et sommaire de ce document

Depuis les années 50 du siècle précèdent, la relation entre les affaires et la société commence à susciter l’intérêt de plusieurs théoriciens et professionnels. Dans la mesure où on commence à s’intéresser à l’aspect éthique des affaires et de l’activité des entreprises, à l’impact de ses activités sur la société et sur l’environnement. Plusieurs travaux ont été effectués en ce sens, notamment, ceux de Caroll pendant les années 80’s en passant par ceux de Donaldson & Preston, 1995. Pendant toutes ces années, le concept de la RSE a connu une évolution importante, ainsi qu’il commença à intégrer d’autres dimensions. Par conséquent les définitions se sont multipliées.
Nous allons, éventuellement, explorer les évolutions majeures de ce terme durant les années et les différentes définitions qu’il accepte. Nous allons également s’intéresser aux différentes théories développées en ce sens. Actuellement, Les pratiques RSE sont au coeur des débats déclenchés entre les différents acteurs. Ce débat qui a pour objectif l’intégration de la RSE dans les stratégies des entreprises, tenir compte des différentes perceptions des parties prenantes concernées et de mener, proprement, les actions réelles afin de répondre aux attentes des parties prenantes.
Cependant, la question qui se pose est comment apprécier l’engagement social de l’entreprise dans le cadre de la mise en place de ses programmes RSE. Que ça soit, par l’entreprise elle-même dans un souci d’amélioration de ses procédures RSE ou par des parties externes. Plusieurs possibilités s’offrent aux théoriciens et praticiens du domaine. Par ailleurs, s’appuyer sur l’opinion des salariés autant que partie prenante principale est un des moyens les plus fiables pour apprécier et évaluer l’engagement sociale de l’entreprise.
Ceci s’explique par le fait que ces derniers sont une partie prenante à la fois destinatrice des pratiques RSE et au même temps une partie prenante intervenante dans leur élaboration. La problématique de ce travail, est de savoir quelle est la perception des salariés marocains des pratiques RSE de leurs entreprises. Ainsi que de découvrir si cette perception à un impact sur leurs attitudes et motivations.
L’objectif de ce travail est donc de s’appuyer sur l’opinion des salariés pour avoir une idée globale sur l’adoption de la RSE comme stratégie au sein des entreprises au Maroc. Ainsi, que d’apprécier leurs mises en oeuvre et leurs résultats. Pour répondre à cette question, nous nous appuyons sur une étude qualitative exploratoire auprès des salariés des entreprises au Maroc.
Au niveau de ce travail nous allons nous focaliser sur la perception d’une seule partie prenante, soit le salarié. Une optique selon laquelle nous allons étudier la responsabilité de l’entreprise envers ces salariés, soit l’aspect purement social de la RSE. Par ailleurs, même les pratiques RSE que nous allons examiner sont des pratiques ayant pour destinataire le salarié.
Ce travail suivra un acheminement selon lequel on présentera les concepts clés dans une première partie dédiée à la revue de littérature. Par la suite, nous enchainerons par une deuxième partie dans laquelle nous présenterons la méthodologie suivie, présenter les résultats et par la suite les discuter.
[…]
La notion de la RSE demeure une notion large, acceptant plusieurs définitions et perceptions. Cette abondance de perceptions est justifiée par la pluralité des parties prenantes qui entrent en jeu en ce sens. Par conséquence, ça offre plusieurs ongles selon lesquels les chercheurs, les académiciens et praticiens peuvent étudier la RSE. Par exemple, dans notre article nous nous sommes limités à la dualité entreprise salarié, vu l’importance des salariés autant que partie prenante principale de la RSE.
Ainsi, il s’est avéré bénéfique pour notre étude de reposer sur la perception des salariés afin d’avoir une idée globale sur les pratiques RSE menées par les entreprises au Maroc et les résultats qui en découlent. C’est vrai qu’on s’est limité aux pratique RSE ayant pour destinataire unique le salarié, par contre, ce travail ouvre le champ devant d’autres chercheurs afin de s’attaquer aux perceptions des autres parties prenantes.
Par ailleurs, cette étude nous a permis d’avoir une idée sur la perception des salariés des pratiques RSE. A savoir, qu’on entend par perception, les jugements, les croyances, et l’évaluation que portent les salariés. Néanmoins, il s’avère que les salariés au Maroc sont de plus en plus conscients de leurs attentes et de leurs droits. Ainsi qu’ils sont de plus en plus familiarisés avec le concept de la RSE et de leur pouvoir autant que partie prenant impacter par l’activité de l’entreprise et pouvant, d’ailleurs, impacter cette dernière.
D’après les salariés de notre échantillon, ces derniers sont moyennement satisfaits de l’engagement sociale de leurs entreprises. Et revendiquent davantage de changement et d’engagement de la part de ces dernières. De leur côté, les entreprises sont également conscientes de leurs responsabilités envers leurs salariés. Néanmoins, il est important pour une entreprise d’innover en permanence en termes de procédures et programmes RSE à mener ainsi qu’au niveau des mécanismes de mise en oeuvre pour une meilleure efficience.

1. REVUE DE LITTERATURE
1.1 LA RSE
1.2. LES PARTIES PRENANTES
1.3 LA PERCEPTION DE LA RSE PAR LES SALARIES
2. METHODOLOGIE
3. RESULTATS
4. DISCUSSION

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