Logo
Memoires et Projets de fin d'Etudes

Espace Membres

Identifiant :

Mot de passe :

Mot de passe oublié ?

Espace Echanges

La finance participative au Maroc : Etude de la notoriété et de l’attractivité
 
accéder au document
• Type de document : Article académique
• Nombre de pages : 24
• Format : .Pdf
• Taille du fichier : 488.28 KB
Extraits et sommaire de ce document
Le marché marocain de financement est historiquement dominé par les banques classiques, qui assurent une très active animation avec une très forte concentration de l’offre financière. Etant au nombre de 19 établissements de diverses natures et de différentes tailles, ces banques réussissent à servir une population marocaine assoiffée aux services financiers et aux produits bancaires avant même l’aube de l’indépendance.
Et ce n’est que depuis 2007 que le client marocain ait la possibilité de choisir entre un financement bancaire classique et les produits financiers islamiques, officiellement appelés alternatifs. De ce fait, les banques de la place marocaine affrontent un nouvel acteur financier qui possède tout le potentiel nécessaire pour les concurrencer, si des conditions plus favorables lui seront accordées.
Comme les autorités marocaines, jusqu’à ce jour, n’ont accordé aucun privilège, ni de conditions avantageuses au profit de la finance islamique, les produits de cette dernière ne peuvent pas avoir ni la force ni la capacité de concurrencer leurs homologues classiques. A titre d’exemple non exhaustif, le résultat enregistré par la seule maison de financement alternatif au Maroc, qui s’élève à 2,2 Millions DH au titre de l’année 2011, ne représente même pas 0,07 %du résultat net de la Banque Populaire au cours de la même année.
Mais puisque l’avis et l’opinion des clients sont des éléments très déterminants dans la réussite de chaque produit lancé sur le marché, les entreprises les plus compétitives se dotent d’une grande notoriété et d’une très bonne réputation auprès de la clientèle. En effet, et pour pouvoir évaluer la compétitivité des produits financiers islamiques, nous avons opté pour une étude empirique qui nous permet à la fois de connaître la popularité des produits alternatifs dans les milieux marocains, et de déterminer les attentes des marocains en matière de financement.
[…]
A travers les données collectées et extraites du terrain, la finance islamique démontre sa grande capacité de drainer l’épargne, d’augmenter le taux de bancarisation et d’accroître le nombre des opérations de financement. Malgré la forte hégémonie du secteur bancaire classique, les résultats de notre enquête montre la capacité des institutions financières islamiques de concurrencer sur les parts de marché et sur le portefeuille de client, tout en profitant pleinement de leur grande notoriété et de leur très bonne réputation.
Or, le terrain montre également les difficultés et les obstacles qui entravent même l’entrée et le développement de ce type de financement sur le marché marocain. Ainsi, la réussite éventuelle et la compétitivité probable de ces produits islamiques, dépendent d’une part des conditions juridiques et fiscales, et d’autre part du degré de liberté médiatique accordée pour la promotion publicitaire.
Par ailleurs, nous ne pouvons pas ignorer les opportunités et même les menaces que représente le financement islamique pour l’ensemble de l’économie marocaine. En plus de l’attraction des capitaux étrangers et de l’injection de liquidités sur le marché financier marocain, l’installation des banques islamiques permettra probablement d’accroître le taux de bancarisation et d’inciter les marocains à déposer leurs épargnes dans le circuit bancaire et à solliciter des financements.
Cependant, cette éventuelle installation menacera également le secteur bancaire classique qui se trouvera probablement concurrencé par les produits financiers islamiques et qui verra ses parts de marché et ses portefeuilles de clients entrain de baisser, surtout avec le grand nombre de clôture de compte à être probablement enregistré. De même, l’économie marocaine pourrait témoigner une hausse de l’inflation à cause de l’accroissement de la demande interne et de l’augmentation de la masse monétaire en circulation.
Toutefois, cette situation concurrentielle engendrera à son tour une complémentarité des services, au profit du consommateur marocain. Ce dernier qui maximisera son utilité économique en possédant un large éventail de choix, que ce soit pour les dépôts bancaires, pour l’épargne ou pour le financement des projets. Ceci étant dit, l’offre financière au Maroc se fera complétée par l’arrivée des banques islamiques et de leurs produits.

1. RÉALISATION D’UNE ENQUÊTE SUR LA NOTORIÉTÉ ET L’ATTRACTIVITÉ DE LA FINANCE PARTICIPATIVE AU MAROC
1.1. LE CONTEXTE ET LES OBJECTIFS DE L’ENQUÊTE
1.2. MÉTHODOLOGIE DE LA RÉALISATION DE L’ENQUÊTE
1.3.LES LIMITES ET LES CONTRAINTES DE L’ENQUÊTE
2. PRÉSENTATION DES PRINCIPAUX RÉSULTATS DE L’ENQUÊTE
2.1.L’IDENTIFICATION DES PROFILS DES PERSONNES ENQUÊTÉES :
2.2. LA NOTORIÉTÉ ET L’ATTRACTIVITÉ DE LA FINANCE PARTICIPATIVE
AU MAROC
2.2.COMPARAISON DES PREFERENCES EN MATIÈRE DE FINANCEMENT
3. DISCUSSIONS DES PRINCIPAUX RÉSULTATS
3.1. LES INFLUENCES DU PROFIL DES PERSONNES ENQUÊTÉES SUR
LA PERTINENCE DES RÉSULTATS
3.2 LES INTÉRÊTS ET LES OPPROTUNITÉS DE LA FINANCE ISLAMIQUE
POUR L’ÉCONOMIE NATIONALE
3.3. LES MENACES ÉVENTUELLES DE LA FINANCE ISLAMIQUE POUR
L’ÉCONOMIE MAROCAINE
Autres documents qui pourraient vous intéresser !
Notre plateforme contient plus de 5000 documents (dont +2500 mémoires et PFE), vous pouvez donc y trouver d'autres documents qui pourraient vous intéresser. Pour effectuer votre recherche cibleé, tapez vos mots clés dans le champ ci-dessous !

Web Hosting
Contact