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Le contrôle de gestion : Organisation, outils et pratiques
 
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• Type de document : Livre/Manuel
• Nombre de pages : 312
• Format : .Pdf
• Taille du fichier : 181.28 KB
Extraits et sommaire de ce document
Cet ouvrage résulte d’une réflexion et d’une pratique pédagogique de l’ensemble des professeurs y ayant participé. Tous ne sont plus, comme lors des précédentes éditions, au Groupe HEC, mais ils continuent à partager une même « philosophie » du contrôle de gestion. Les cours de mesure et management de la performance regroupent à HEC l’ensemble des thématiques du contrôle de gestion. L’ouvrage intègre le savoir codifié du champ, compte tenu des réflexions menées par les membres de cette équipe. L’ouvrage est structuré en quatre parties.
La première partie reconnaît que le contrôle de gestion ne peut s’opérer indépendamment d’une structure organisationnelle, qui conditionne l’évaluation de la performance financière. Dans les dernières années, la plupart des entreprises ont connu une refonte de leurs structures, tantôt suite à des changements importants de périmètre ou d’actionnariat (fusions, acquisitions, croissance externe), tantôt dans le but de se doter d’une organisation plus efficace sur leurs marchés. La création de valeur est devenue un impératif à tous les niveaux de l’organisation. L’ouvrage part de ces constats. Le premier chapitre rappelle les théories désormais classiques d’attribution des responsabilités, de délégation et de décentralisation ; les différents types de centres de responsabilités sont présentés, ainsi que les principes relatifs à la responsibility accounting. Il dessine aussi les contours d’une évaluation de la performance financière des centres de responsabilité renouvelée et discute les bénéfices de nouvelles approches centrées sur la création de valeur actionnariale, comme l’EVA (economic value added) en comparaison des critères plus traditionnels tels que le ROI (return on investment) ou le B/A (bénéfice sur actifs maîtrisés). Le deuxième chapitre est consacré à la problématique spécifique posée par les situations d’échange entre centres de responsabilité. La théorie des prix de cession interne, agrémentée de nombreux exemples, est ainsi présentée. Elle est un premier pas vers la prise en compte des interdépendances qui existent nécessairement entre entités en principe autonomes d’une même organisation. Cette réflexion ne serait néanmoins pas complète sans le troisième chapitre, qui aborde spécifiquement ces questions d’interdépendance, et interroge à nouveau les structures de l’organisation. La dernière décennie a vu fleurir les structures matricielles, doubles, voir triples ; celles-ci sont une reconnaissance de l’impératif pour l’organisation, à des fins de performance commerciale, d’une gestion des dimensions plus « transversales » qui « délivrent » la valeur pour le client : activités, processus, projets en sont les maîtres mots.
La deuxième partie de cet ouvrage est consacrée aux outils du contrôle de gestion. Là encore, les outils ont connu dans la dernière décennie de profondes évolutions, sous l’effet conjugué des possibilités nouvelles offertes par les NTI (nouvelles technologies de l’information, aux potentialités décuplées) et surtout des besoins plus marqués de pilotage de la performance : l’anticipation est devenue essentielle, tout comme la flexibilité et la souplesse, et les outils du contrôle n’ont pas échappé à ces besoins accrus. Le benchmarking et la comparaison à tous les niveaux, les références non seulement internes mais externes, ont pénétré les entreprises au cours de ces dernières années. Derrière ce tableau, se dessine la remise au goût du jour et le renforcement du lien entre contrôle de gestion et stratégie (dans sa dimension externe et pas seulement organisationnelle). Les outils du contrôle servent la mise en oeuvre de la stratégie, mais ils se révèlent aussi structurants de la pensée stratégique, qui émerge et s’élabore dans l’action. L’usage des outils, en d’autres termes les pratiques de contrôle de gestion, sont également essentielles à cet endroit : c’est un usage interactif (Simons, 1995), qui donne sa dimension stratégique et managériale à l’outil. C’est pourquoi cette partie commence par un chapitre (4) consacré à la méthode OVAR (objectifs-variables d’action-responsabilités), qui est une méthode de management, avant d’être éventuellement un socle pour le développement d’outils de contrôle de gestion. Les chapitres 5 et 6 présentent les outils plus classiques du contrôle de gestion, à savoir les budgets, les plans et le contrôle budgétaire ; ils abordent les limites et critiques formulées à l’encontre de ces outils traditionnels, et suggèrent des pistes de renouvellement des pratiques. Le chapitre 7 porte sur les outils plus récents et davantage tournés vers le pilotage de la performance stratégique, à savoir les tableaux de bord stratégiques et les balanced scorecards. Enfin, le chapitre 8 opère un juste retour sur les pratiques associées à l’ensemble des outils : il offre une réflexion, ainsi que des recommandations concrètes, sur les pièges à éviter, les difficultés de mise en oeuvre et d’animation des outils, et finalement élargit la perspective du contrôle à d’autres champs que ceux de la comptabilité et de la finance ; les aspects humains notamment, et les effets comportementaux, paraissent primordiaux.
La troisième partie de l’ouvrage aborde les enjeux actuels du contrôle, dans une série de chapitres qui sont chacun le fruit d’une réflexion et de recherches de la part des professeurs. Dans notre économie devenue « économie de la connaissance et du capital humain », un premier enjeu majeur est celui de mieux comprendre les ressorts du contrôle de gestion et de l’évaluation de la performance des activités de service, qu’elles soient activités de support en milieu industriel (services fonctionnels) ou secteurs d’activité à part entière. Ceci est l’objet du chapitre 9. Le chapitre 10 propose une réflexion double, d’une part sur l’impact des systèmes d’information, dans le cadre de l’évolution rapide de ceux-ci, sur le contrôle de gestion, et d’autre part sur la nature de la relation fondamentale entre information et décision. Enfin, le chapitre 11 est un chapitre entièrement nouveau à cette édition : il aborde les questions, très actuelles en contrôle, de la gestion du risque, en lien avec les problématiques plus larges de la responsabilité sociale de l’entreprise.
La quatrième partie actualise les débats autour de la fonction contrôle de gestion et du métier du contrôleur dans l’entreprise. Les profils des contrôleurs ont-ils changé ? Quelles sont les qualités du contrôleur de gestion du XXIe siècle ? Qu’attend-on de lui dans l’environnement actuel ? Qu’est-ce qu’une fonction de contrôle de gestion « hors pair » ? La structure de cette partie, avec un chapitre 12 consacré aux profils des contrôleurs et un chapitre 13 sur l’organisation du réseau des contrôleurs et des services de contrôle de gestion, est inchangée. Les questions fondamentales sur le rôle du contrôleur demeurent ; leur contexte est néanmoins actualisé. Dans chaque chapitre, on présente à la fois les théories classiques, avec des exemples ou une mise en perspective pratiques, et une réflexion plus avancée sur les limites, les critiques associées aux approches traditionnelles, ainsi que les chemins du renouvellement des outils ou des pratiques. L’ensemble de l’ouvrage forme un tout, mais le lecteur pourra se référer, s’il le souhaite, à tel ou tel aspect présenté dans une partie ou un chapitre. La partie 1, ainsi que les parties 2 et 4, ont une assez grande cohérence interne ; la partie 3 peut aisément être lue de façon plus « morcelée », par chapitre ; chacun aborde une thématique plus spécifique (services, information, risque). Dans chaque chapitre de l’ouvrage, des encadrés proposent tantôt des illustrations, des exemples pratiques, tantôt une réflexion plus poussée sur un sujet spécifique. Des questions ouvertes en fin de chapitre permettent de vérifier aisément et systématiquement la compréhension des messages principaux du chapitre.
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