L'évaluation du contrôle interne : Principes, objectifs et méthodologie
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• Type de document : Extrait de mémoire
• Nombre de pages : 23
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Extraits et sommaire de ce document
Le contrôle interne est constitué par l’ensemble des mesures de contrôle, comptable ou autre, que la direction définit, applique et surveille, sous sa responsabilité, afin d’assurer la protection du patrimoine de l’entreprise et la fiabilité des enregistrement comptables annuels qui en découle. Pour l’auditeur l’objectif, qu’il poursuit en appréciant les forces et les faiblesses, est de déterminer dans quelle mesure il pourra s’appuyer sur ce contrôle interne pour définir la nature, l’étendue et le calendrier des travaux. Tout au long des travaux qu’il réalise dans le cadre de l’appréciation du contrôle interne, l’auditeur ne devra pas perdre de vue cet aspect décisionnel et déterminant qu'est la phase du contrôle des comptes. On doit de prime abord identifier le système de contrôle interne lié aux cycles ventes – clients et achats-fournisseurs. Il s'agit de recenser et formaliser toutes les procédures qui caractérisent le déroulement des opérations relatives à ces deux cycles.
I. Principes généraux du contrôle interne
Le contrôle interne concerne l’ensemble de l’entreprise, il s’applique à tout membre, en tout temps et en tout lieu et ne se limite pas aux aspects qui intéressent uniquement les départements comptables et financiers.
Le contrôle interne repose sur un certain nombre de principes. Ces principes, s’ils sont respectés permettent au système de contrôle de réaliser convenablement les objectifs qui lui sont assignés. Il s’agit des principes suivants : Principe de la qualité du personnel ; Principe d’organisation ; Principe d’intégration ; Principe de permanence ; Principe d’universalité ; Principe d’indépendance ; Principe d’information ; Principe d’harmonie.
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II. Les objectifs du contrôle interne
Le contrôle interne concourt à la réalisation d’un objectif général que l’on peut décliner en objectifs particuliers. L’objectif général c’est la continuité de l’entreprise dans le cadre de la réalisation des buts poursuivis. Cette définition globale a le mérite de mettre certains éléments en évidence : Le contrôle interne n’est pas un ensemble d’éléments statiques, il doit également être apprécié d’une façon dynamique ; Tous les niveaux de management sont concernés au même titre que la direction générale ; On assigne de façon réaliste comme finalité l’assurance raisonnable d’atteindre les objectifs. En effet, un contrôle interne qui viserait un fonctionnement parfait pour parvenir à coup sûr aux résultats escomptés serait à la fois paralysant et hors de prix donc irréaliste.
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III. La démarché d’évaluation du contrôle interne
Le contrôle interne joue un rôle essentiel dans la démarche de l’auditeur financier. L’évaluation du contrôle interne est une nécessité pour l’auditeur financier pour plusieurs raisons : l’auditeur ne peut pas procéder au contrôle exhaustif des opérations de l’exercice, ou même seulement à un échantillon significatif de ces opérations, sauf dans de très petites structures ; l’auditeur ne peut pas obtenir la conviction que tous les enregistrements ont été retranscrits en comptabilité sans s’appuyer sur les procédures ; certains tests portant sur la justification des opérations ne peuvent être réalisés que dans la mesure où l’auditeur a acquis une connaissance des procédures lui permettant d’apprécier la pertinence des documents « justificatifs » susceptibles de lui être présentés...
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Cette étude des procédures respecte les étapes suivantes :
1. Prise de connaissance des procédures : La prise de connaissance générale d'une entreprise ne suffit pas pour porter une appréciation sur son contrôle interne.
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2. Evaluation préliminaire des procédures : C'est la phase capitale de l'analyse des procédures, celle-ci : Dégage les points forts du système (sécurité du contrôle interne) ; Décèle les points faibles du système (défaillances du contrôle interne) ; Permet au réviseur de porter une appréciation sur les procédures. Cette appréciation constitue la première évaluation du contrôle interne ou évaluation préliminaire.
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3. Contrôle du fonctionnement des procédures : Le programme de travail appelé également programme de contrôle fait suite à l’évaluation préliminaire.
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4. Evaluation définitive des procédures : Elle est faite suite à ces différents contrôles, la feuille « des points de contrôle » est alors complétée. Pour chaque objectif, l’auditeur mentionne : Les contrôles du fonctionnement (contrôle des performances et contrôles révélateurs) ; L’évaluation définitive. L’auditeur est ainsi amené à distinguer : Les forces du système qui sont à la fois théoriques et pratiques ; Les faiblesses imputables soit à un défaut de conception du système soit à une application de ce dernier.
5. Analyse des faiblesses : Elle concerne deux types d’anomalies : Les faiblesses de conception décelées lors de l’évaluation préliminaire ; Les faiblesses d’application résultant du non-respect des procédures mises en place par l’entreprise.
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