Logo
Memoires et Projets de fin d'Etudes

Espace Membres

Identifiant :

Mot de passe :

Mot de passe oublié ?

Espace Echanges

Le digital, booster de croissance et de création de valeur pour la banque de détail : Cas de la Société Générale
 
accéder au document
• Type de document : Mémoire/PFE
• Nombre de pages : 66
• Format : .Pdf
• Taille du fichier : 488.28 KB
Extraits et sommaire de ce document
La banque moderne comme nous la connaissons aujourd’hui est née dans les villes italiennes de Florence et de Gêne à la fin du moyen âge, tout comme les premiers échanges de parts standardisées et diversifiées qui sont apparues dans le quartier de Rialto, à Venise. Le gouvernement anglais a eu un rôle majeur dans le développement de la banque moderne avec le Bank Charter, acte de 1833, qui avait pour objectif d’inciter les banques anglaises à rentrer en bourse afin d’émettre des billets de banque, dans une période où celles-ci n’inspiraient pas confiance à la population.
Il faut attendre la loi monétaire prussienne du 4 décembre 1871 qui oblige la France à verser des indemnités de guerre à l’Allemagne. Ce diktat allemand aura pour effet d’augmenter la dette de l’Etat français et de booster l’expansion du secteur bancaire français, qui s’est développé sous la forte demande de la nouvelle classe d’épargnants et porteurs d’obligations du trésor français.
Au 21ème siècle, la tendance est à la concentration financière, le développement de grands organismes financiers de plus en plus polyvalents (banques de dépôt, assurances, gestion de l'assurance vie, gestion de fortune, banques d'affaires, change, sociétés de bourse, etc.), ce qui brouille toutes distinctions anciennes.
Une force qui a modifié considérablement l’environnement bancaire est la mondialisation. En effet, elle a permis aux banques d’augmenter leur périmètre d’activité géographique, et ainsi d’opérer dans le monde entier et de gagner de nouveaux marchés mais aussi de se refinancer plus facilement en vendant ces créances groupées aux investisseurs étrangers. Cela a pour effet de diminuer les risques, alors reportés sur les clients étrangers qui achètent ses produits. Cependant cette mondialisation bancaire rend les banques plus vulnérables aux crises car cela créé une interdépendance entre elles.
[…]
Cette forte concurrence s’explique par la faible différenciation des offres bancaires qui découle de l’absence de réelles innovations. Les banques se concurrencent donc par le prix, ce qui impacte considérablement leurs marges. Outre la concurrence traditionnelle qui existe entre les banques, de nouvelles alternatives bancaires débarquent sur le marché. Ces nouveaux entrants se veulent plus responsables, proches des clients, responsables et solidaires de ses consommateurs. C’est sur ce segment que se positionnent des banques comme la NEF (Nouvelle Economie Fraternelle), une banque coopérative créée en 1988, spécialisée dans le financement des projets dans le domaine environnemental, social et culturel.
D’autres banques comme le Crédit Mutuel choisissent un autre paradigme, c'est-à-dire qu’elles se définissent comme des banques coopératives et mutualistes. Ce sont donc des organismes collectifs dont les usagers sont à la fois clients et sociétaires. Ils peuvent par conséquence participer à travers leur droit de vote à l’élaboration des stratégies de leur banque.
L’un des facteurs qui a fortement influencé le secteur bancaire dans l’ère de la banque moderne est la naissance des NTIC5. La banalisation de l’utilisation du numérique a radicalement modifié le comportement des consommateurs. Ces derniers sont de plus en plus exigeants car ils sont mieux informés, se renseignent longuement en amont avant d’engager des démarches afin de souscrire une offre.
Ils sont aussi volatiles, n’hésitant pas à changer de banque lorsqu’ils sont mécontents. Outre le fait de modifier la relation entre les banques et leurs clients, cette évolution a amené de nouvelles formes de concurrence avec la naissance des banques dites 100% en ligne qui se sont positionnées comme des banques «low-costs». Ce nouveau modèle de banque puise son avantage dans l’économie qu’il réalise grâce à l’absence des surfaces physiques de vente, ce qui lui permet de proposer des offres à des prix défiant toute concurrence.
C’est dans ce contexte de difficulté où les banques font face à la concurrence accrue des nouveaux entrants, qu’elles doivent intégrer les modifications du comportement des consommateurs dans leur nouvelle stratégie. Ces modifications sont favorisées par la démocratisation de l’utilisation des nouvelles technologies dans le quotidien des français. Cependant, les banques doivent prendre en compte les règlementations en vigueur pouvant empêcher leur développement (ex : Bâle III6). C’est ce climat de contraintes qui a poussé les banques à explorer de nouveaux terrains, pouvant leur permettre de remédier aux difficultés rencontrées et d’installer ainsi un climat de croissance durable.
Le secteur des banques a donc choisi, lui aussi, de mettre le cap sur le numérique. Car comme dans la plupart des secteurs, le digital est perçu comme la nouvelle voie porteuse de croissance. Ainsi, on peut se demander si le digital est un booster de croissance et de création de valeur pour la banque de détail.
Ce mémoire se penchera sur les grands enjeux que peut comporter une telle stratégie ; et récoltera et présentera les avantages et inconvénients du passage au tout numérique pour les entreprises pionnières du secteur bancaire.

I- Quels sont les grands enjeux de la digitalisation pour la banque de détail ?
A. La digitalisation de l’expérience client
1-La notion de l’expérience client
2-Les évolutions du comportement et des attentes des consommateurs
3-La nouvelle relation entre la banque de détail et ses clients
4-Focus sur les produits innovants de demain
B. Les principaux changements dans les métiers de la banque
1-Le nouveau métier du directeur d’agence
a- L’évolution de son environnement
b- Les compétences et ses nouvelles activités
2-Le nouveau métier du conseiller chargé de clientèle
a- L’évolution de son environnement
b- Les compétences et ses nouvelles activités
3-Le nouveau métier du gestionnaire de back office
a- L’évolution de son environnement
b- Les compétences et ses nouvelles activités
C. L’exploitation des données : Big Data
1-Comment définit-on le concept du Big Data
2- Les applications possibles au sein des banques
a- Diversifier les modèles des revenus
b- Approfondir la connaissance du client
c- Enrichir la gestion des risques
II- Quels sont les apports ainsi que les risques de la transformation numérique de la banque de détail
A. Qu’est-ce que la digitalisation peut apporter au secteur bancaire ?
1-Acquérir et fidéliser la clientèle via les canaux digitaux
a- Les enjeux de la fidélisation
b- Les apports des canaux digitaux dans l’acquisition et la fidélisation
2- La rentabilité
3- Résister aux nouveaux entrants
B. La conformité bancaire et ses risques
1-La protection des données personnelles
2-Les fraudes
3- Le blanchiment d’argent
III- Quels sont les axes d’amélioration qui peuvent être soumis à la Société Générale pour une mise en oeuvre optimale de sa transformation digitale ?
A. Renforcer la communication et l’implication en interne autour du projet
B. Le phygital comme modèle idéal
C. Mettre en place un coffre-fort électronique basé sur le cloud
Autres documents qui pourraient vous intéresser !
Notre plateforme contient plus de 5000 documents (dont +2500 mémoires et PFE), vous pouvez donc y trouver d'autres documents qui pourraient vous intéresser. Pour effectuer votre recherche cibleé, tapez vos mots clés dans le champ ci-dessous !

Vernimmen