Logo
Memoires et Projets de fin d'Etudes

Espace Membres

Identifiant :

Mot de passe :

Mot de passe oublié ?

Espace Echanges

Spécificités de l’environnement bancaire marocain
 
accéder au document
• Type de document : Extrait de mémoire
• Nombre de pages : 10
• Format : .Pdf
• Taille du fichier : 163.99 KB
Extraits et sommaire de ce document
1) L’évolution de l’environnement des banques marocaines et conséquences sur l’appréhension du risque :
Le Maroc, comme tout les pays en recherche de développement économique, est devenue l’une des destinations les plus convoitées en termes d’application des standards internationaux, visant ainsi à démocratiser l’activité créatrice de valeur.
Le secteur bancaire marocain est d’autant plus l’exemple le plus palpable, de cette applicabilité de réforme, dont l’objectif est d’atteindre une dynamique concurrentielle déterminée par les forces du marché, et qui cependant, peut être illustré par plusieurs exemples notamment : l’harmonisation du cadre juridique, mise en place du principe d’universalité, suppression des emplois obligatoires, levée de l’encadrement du crédit et libéralisation progressive des taux d’intérêt.
[…]
a. Réformes économiques : La compétitivité internationale entre Etats, est devenue de plus en plus complexe, car soumise à plusieurs exigences d’ouverture et d’harmonisation. Le Maroc de ça part, et pour suivre au mieux cette effervescence de volonté d’ouverture, a connu un mouvement massif de réformes, touchant ainsi plusieurs secteurs économique :
[…]
• Les réformes juridiques : Il s’agit d’un revêtement total de la structure juridique marocaine, que ça soit au niveau structurel, organisationnel et aussi en termes d’infrastructure. On parle alors de la réhabilitation du droit des affaires, des nouvelles lois pour les sociétés, le code de commerce, les tribunaux de commerce et de la loi sur la concurrence.
[…]
• Les réformes financières : Un changement massif, tel est l‘état de la structure financière marocaine ; on parle ainsi de La dynamisation de la BVC, la mise en place des OPCVM, du CDVM et la réglementation de l’activité des établissements de crédit (la loi bancaire du 06 juillet 1993).
[…]
b. Evolution de la politique monétaire marocaine : Le défit majeur de toute politique monétaire est intuitivement « le contrôle de la masse monétaire » : un objectif facile à formaliser, mais qui nécessite beaucoup d’effort de mise en œuvre lorsqu’on parle d’un système d’un pays comme le Maroc.
De ce fait, et dans une logique d’action par taux d’intérêt, les autorités compétentes marocaine ont abandonné toute activité d’encadrement du crédit et de refinancement des réescomptes et - parallèlement avec le développement et l’ouverture du marché monétaire - une approche indirecte de contrôle de la masse monétaire.
[…]
c. Impact sur le risque de crédit : L’environnement bancaire marocain, est de ce fait - comme dans tout les autres pays - exposé au risque de crédit. La libéralisation du système bancaire, à conduit à un niveau de concurrence démesurée comparée aux opportunités de financement.
Cette situation conduit à une pression sur les marges d’intermédiation, qui dépend des revenus d’intérêts (principale composante du produit net bancaire) ; ce qui fait part d’un engagement à très forte occurrence de risque.
[…]
2) Les risques relatifs à l’activité bancaire :
L’activité bancaire regorge de risques, du fait de sa complexité et de son caractère multidimensionnel, qui fait qu’aujourd’hui, un simple manque a gagné isolé, peut provoquer à tout moment un impact considérablement négatif à long ou à moyen terme.
[…]
a. Notion de risque dans un environnement bancaire : Plusieurs formes d’appréhension des risques peuvent être cités, et suivant plusieurs classifications. Généralement on parle de deux principales catégories, celles des « Risques Financiers », et « des Risques non financiers ».
Toutefois plusieurs d’autres classifications peuvent être utilisées suivant : la sensibilité au risque de fraude, la sensibilité risque de l’information, la sensibilité au risque de décentralisation et la Sensibilité au risque de non-détection. Généralement, les risques auxquels s’expose la banque peuvent être regroupés sous les catégories suivantes :
- Risque de taux : Il s’agit de l’impact de variation des taux d’intérêts, sur la structure générale du patrimoine et des résultats d’une entité donnée. Il peut encore faire part, de la variation qui existe entre ce qui a fait objet de produit vendu par la banque (lors de l’octroi d’un crédit à un particulier par exemple), et ce qui a été acheté ou contracté par celle ci.
De ce fait, on parle généralement de deux types de risque : Le risque de revenue, et le risque de placement.
- Risque de change : Le caractère international de l’activité des banques, induit directement à une éventualité d’influence des variations des taux de change, sur les résultats publiés. Le risque de change correspond au risque de perte/manque à gagner, résultant de l’incidence de la variation des taux de change sur les comptes de ces banques, libellés en une devise autre que la monnaie locale.
- Le risque de liquidité : La liquidité est considérée comme un élément très sensible aux fluctuations de l’environnement, à tel point que les « rumeurs » parfois peuvent être la cause d’une telle situation de liquidité.
[…]
- Le risque de contrepartie : Ou encore appelé risque de défaillance de la contrepartie, qu’il s’agit des crédits octroyés à la clientèle, ou dans le cadre d’opérations interbancaires.
- Le risque de variation de valeur : C’est un risque qui fait non seulement objet des activités bancaires, mais aussi de toutes les activités de l’ensemble des agents économiques.
[…]
- Le risque opérationnel : Il s’agit d’un risque d’ordre réglementaire, qui ressort des réglementations professionnelles et des textes légaux et juridiques de l’entité bancaire.
[…]
- Risque stratégique : Le risque stratégique est généralement soumis à une défaillance, de vision globale ou de vocation d’activité. Ce risque proviens généralement du sommet stratégique, qui peut se résumer en des choix tel que : la fusion, l’introduction en bourse, l’acquisition de filiale, ou même la faillite etc.
[…]
3) Processus de gestion des risques opérationnels :
Dans cette partie – et vue l’articulation de notre mission sur ce type bien précis de risque – nous allons parler de la manière d’appréciation du risque opérationnel, suivant les directives indiquées par la norme «Bâle II».
b) Mesure du risque opérationnel : Il s’agit de pouvoir quantifier le risque attribué à chaque ligne de métier. Le dispositif de calcul des fonds propres prévu par Bâle II propose aux banques trois méthodes de calcul (qu’on présentera ici du plus simple au plus complexe) :
- L'indicateur de base : Il s’agit d’une uniformisation basique en l’application d'un ratio forfaitaire de 15% au Produit Net Bancaire des 3 derniers exercices.
- L'approche standard : Il s’agit d'appliquer un coefficient suivant chaque ligne métier. Pour ce faire la banque doit disposer de données chiffrées des pertes supportées par chaque ligne métier.
[…]
Autres documents qui pourraient vous intéresser !
Notre plateforme contient plus de 5000 documents (dont +2500 mémoires et PFE), vous pouvez donc y trouver d'autres documents qui pourraient vous intéresser. Pour effectuer votre recherche cibleé, tapez vos mots clés dans le champ ci-dessous !

Audible