Les plateformes d'intelligence collective comme outil de développement d'une économie fondée sur la connaissance

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Extraits et sommaire de ce document

Le concept d’économie de la connaissance ou d’économie basée sur la connaissance a représenté un point de référence dans les recherches scientifiques des dernières années, en existant de nombreux travaux de spécialité lui consacrés. Même ainsi, à ce moment-ci, il n’ya pas une définition unanimement acceptée y regardant.
La transition vers une économie basée sur la connaissance représente une étape naturelle dans le procès d’évolution de la société humaine du point de vue du développement technologique et, respectivement, industriel. Le facteur principal du progrès a été toujours constitué de l’existence d’un état de mécontentement, d’une nécessité insatisfaite ou d’une situation de crise (par exemple : certaines inventions ont été conçues pendant la guerre, suite à une situation exceptionnelle et, ultérieurement, elles ont été produites à large échelle, en étant destinées à la population civile).
Ainsi, dans le cas de l’économie basée sur la connaissance, l’un des facteurs qui conduit vers la transition le constitue le consciemment de l’utilité, de la valeur et, respectivement, de la nécessité d’utilisation des connaissances.
Tel que, en général, un service est dépendant d’un bien physique, n’existant pas de services autonomes, pareil le développement d’une économie basée sur la connaissance est dépendant, même jusqu’à l’identification, d’une infrastructure informationnelle qui assure le support nécessaire aux activités principales de traitement des connaissances. La transition vers cette économie est synonyme avec l’accès par chaque individu d’une base de données, de renseignements et de connaissances.
Cette démarche scientifique propose le traitement de trois objectifs majeurs. Premièrement, elle prend en compte la présentation d’une manière pratique de l’intelligence territoriale, par l’exposition de ses particularités et, respectivement, des mutations produites au niveau d’un territoire, concomitant avec le soulignement de leur impact de la perspective du développement durable. L’intelligence territoriale est une forme particulière de l’intelligence économique, et pas au contraire.
Ainsi, elle s’est formée par la modification de la dimension et des particularités de l’espace d’action de l’intelligence économique, en étant réalisée la transition d’une organisation (société commerciale) vers un territoire. L’intelligence territoriale ne limite pas le développement territorial à la croissance économique ou à la concurrence économique, en étant considéré le territoire comme un marché, un lieu de concurrence.
Le deuxième point abordé dans le cadre du travail consiste dans l’analyse comparative de deux régions européennes, du point de vu du degré d’implémentation de l’intelligence territoriale. Dans ce sens, ils ont été pris en considération les régions Nord-Pas-de-Calais, respectivement le Municipe Bucarest et le département d’Ilfov, unifiées sous l’égide du projet de la Zone Métropolitaine Bucarest. La méthode d’analyse utilisée est une forme dérivée de l’analyse PESTEL, respectivement l’analyse STEER. Elle prend en compte l’identification de 40 facteurs des domaines : social, technologique, économique, écologique et de réglementation, qui ont été scientifiquement fondés sur les 6 principes de l’intelligence territoriale.
La région Nord-Pas-de-Calais a été choisie suite au fait qu’elle représente un exemple réussi de reconversion économique. Connue comme une zone industrielle et en bénéficiant d’une riche histoire industrielle, grâce au site minier existent, elle a connu un déclin puissant, suite à la fermeture des mines, aspect qui a généré la nécessité de l’identification d’une solution pour son sauvetage. Dans ce sens, les politiques et les stratégies adoptées ont visé la réduction de la dépendance des activités minières, par la reconversion économique vers le secteur tertiaire. Ainsi, l’expérience territoriale réalisée et aussi ses résultats ont été considérés comme de benchmarks dans le cadre de l’analyse.
L’analyse la Zone Métropolitaine Bucarest est réalisée de deux perspectives. La première consiste dans la réalisation d’une analyse diagnostique, par l’application de la méthode STEER et l’illustration du nombre de facteurs identifiés. La seconde perspective suit l’identification des différences entre les deux régions, plus exactement des facteurs manquants au niveau de la région roumaine, des causes générées et elle est concrétisée par la proposition de solutions pour la réduction du déficit. Les solutions proposées sont en essence d’adaptations des mesures déjà existantes dans la région française.
Le dernier objectif abordé dans le cadre du travail consiste dans la proposition de certains concepts de plateformes collaboratives, conçues à augmenter l’amélioration des procès de création, de traitement et de partage de connaissances, d’assurer une transparence décisionnelle et de simplifier le procès de transition vers l’économie basée sur la connaissance et, implicitement, vers l’assurance du déroulement des activités économiques sur les principes du développement durable.
Le rôle d’une plateforme collaborative est, premièrement, d’offrir le support informationnel nécessaire au déroulement des activités de traitement de connaissances. Ainsi, on peut assurer un milieu propice à la génération et au stockage de connaissances explicits et de renseignements, sous la forme d’une base commune. L’accès des individus à celle-ci peut être fait de manière sécurisée, par l’utilisation d’une paire d’accréditations individuelles pour l’authentification. Le caractère collaboratif de celle-ci permet le partage de renseignements et de connaissances, sous la forme de fichiers standardisés et aussi la génération de nouvelles connaissances, par l’expérience personnelle, la communication et leur débat dans un milieu organisé. Brièvement, la plateforme collaborative peut être perçue comme un instrument d’un système de gestion des connaissances.
La prolifération des solutions informatiques, en général, et des plateformes d’intelligence collective, en particulier, est dépendante du degré d’innovation et de développement d’une société. Autrement dit, l’analyse comparative de l’utilisation des plateformes informatives a mis en évidence le fait qu’il est nécessaire l’accomplissement de certaines conditions de base, afin de pouvoir discuter de l’implémentation d’une telle plateforme.
Dans ce sens, il doit partir de la compréhension du niveau de développement de l’infrastructure informative existante, sur la base d’un diagnostic rigoureux, qui finalise par la formulation de recommandations. Toute solution informationnelle est conçue sur une architecture de type logiciel, nécessaire à un fonctionnement aux paramètres optimaux.
La présente démarche désire d’être une étape dans la transition vers le développement durable de la Zone Métropolitaine Bucarest sur la base de principes de l’intelligence territoriale, et aussi un premier pas au développement d’une plateforme qui accomplit le caractère participatif des plateformes collectives, et aussi l’intelligence générée par le traitement rigoureux de données et leur transformation en informations et connaissances.

1. ETAT DE L’ART SUR LES CONCEPTS
1.1. CADRE CONCEPTUEL, METHODOLOGIQUE ET SCIENTIFIQUE DE LA RECHERCHE
1.2. GESTION DU CHANGEMENT EN TANT QUE SUPPORT DE LA TRANSITION VERS LES PLATEFORMES D’INTELLIGENCE COLLECTIVE
1.3. STAKEHOLDERS EN TANT QU’ELEMENTS DES PLATEFORMES D’INTELLIGENCE COLLECTIVE
1.4. CONCLUSIONS ET CONSIDERATIONS PERSONNELLES
2. ANALYSE COMPARATIVE DU DEGRE D’UTILISATION DES PLATEFORMES COLLECTIVES EN ROUMANIE ET FRANCE
2.1. BREVE REFERENCE AUX AUTRES PAYS
2.2. ANALYSE FRANCE – ROUMANIE
2.3. BONNES PRATIQUES LIEES A L’UTILISATION DES PLATEFORMES COLLABORATIVES INTELLIGENTES
2.4. PLATEFORMES COLLABORATIVES INTELLIGENTES ET GESTION D'UNE AFFAIRE PAR LES ÉQUIPES VIRTUELLES
2.5. PLATEFORMES COLLABORATIVES INTELLIGENTES ET GESTION DES INSTITUTIONS PUBLIQUES
2.6. PRÉSENTATION DE PLATEFORMES COLLECTIVES INTELLIGENTES EN NORD PAS DE CALAIS DÉDIÉES À L'ENVIRONNEMENT DES AFFAIRES
2.7. CONSIDÉRATIONS PERSONNELLES REGARDANT L’IMPACT DES PLATEFORMES INTELLIGENTES COLLABORATIVES SUR LE DÉVELOPPEMENT DE L’ÉCONOMIE FONDÉE SUR LA CONNAISSANCE
3. PROPOSITION DE CERTAINES CATÉGORIES DE PLATEFORMES INTELLIGENTES COLLECTIVES EN ROUMANIE
3.1. PRÉSENTATION DES RÉGIONS ANALYSÉES
3.2. ANALYSE STEER
3.3. POINTS DE VUE SUR L’OPPORTUNITE DE LA REALISATION DE LA PLATEFORME D’INTELLIGENCE COLLECTIVE
3.4. APPRECIATIONS SUR L’INTEGRATION DES STAKEHOLDERS DANS LA PLATEFORME D’INTELLIGENCE COLLECTIVE
3.5. POSSIBILITES DE REALISATION D’UNE PLATEFORME COLLECTIVE POUR LE MILIEU D’AFFAIRES DE LA ZONE METROPOLITAINE BUCAREST
3.6. PLATEFORMES INTELLIGENCE COLLECTIVE DEDIEES AUX INSTITUTIONS PUBLIQUES
3.7. PLATEFORMES INTELLIGENTES COLLECTIVES DEDIEES AUX INSTITUTIONS SANITAIRES ET D’ASSISTANCE SOCIALE - PLATEFORMES DEDIEES A LA QUANTIFICATION DES CAUSES QUI DETERMINENT LA VIOLENCE DANS LES HOPITAUX
4. CONTRIBUTIONS PERSONNELLES POUR LA REALISATION D’UNE PLATEFORME INTELLIGENTE COLLECTIVE DEDIEE A LA RECHERCHE – DEVELOPPEMENT – INNOVATION
4.1. PLATEFORMES INTELLIGENTES COLLECTIVES DEDIEES A LA RECHERCHE – DEVELOPPEMENT – INNOVATION
4.2. CONTRIBUTIONS SUR L’OPPORTUNITE DE L’IMPLEMENTATION D’UNE SOLUTION INFORMATIQUE DE PARTAGE DES CONNAISSANCES DANS LE CADRE DE L’ASSOCIATION EURALENS
4.3. CONCEPT DE PLATEFORME INTELLIGENTE INTEGREE
4.4. IMPACT DE L'IMPLEMENTATION DE LA PLATEFORME INTELLIGENTE COLLECTIVE SUR LES FACTEURS INTELLIGENTS
4.5. LES RESULTATS DE RECHERCHE PERSONNELLEMENT EN ROUMANIE ET EN FRANCE
5. CONCLUSIONS FINALES ET CONTRIBUTIONS DE L'AUTEUR AU PLAN SCIENTIFIQUE

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