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Covid-19 et test du secteur financier des pays africains : Cas des banques marocaines
 
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• Type de document : Article académique
• Nombre de pages : 19
• Format : .Pdf
• Taille du fichier : 433.59 KB
Extraits et sommaire de ce document
Au Maroc, la pandémie occasionnée par le virus du Covid 19 a met en arrêt plusieurs secteurs économique, notamment le tourisme, transport, les branches d’activité orientées à l’export (automobile, aéronautique, textiles et les industries agro alimentaires) selon la CGEM, 47% des entreprises marocaines ont perdu plus de 50% de leurs chiffre d’affaires, bien que les difficultés d’approvisionnement et de logistique suite à la fermeture des frontières.
Sous confinement strict de la population, la demande intérieure baisse par la chute des dépenses des ménages en biens manufacturés ainsi que celles du transport et de la restauration et des loisirs soit (-6,7%) pendant les 10 semaines sur 13 de confinement.
Le commerce extérieur marocain est impacté par les conséquences de l’épidémie, une faible demande extérieure notamment celle de l’Europe qui représente 60% des exportations, au titre du premier semestre 2020 le volume des exportations s’est limité à 121.3 milliards de dirhams soit une baisse de 18.3%.
Les importations recul des achats des produits en provenance de la chine le thé vert, les produits industriels légers, les textiles, les produits mécaniques et électroniques et les autres produits énergétiques et biens d’équipement, en générale elles ont enregistré une baisse de 17,5% pour s’établir à 206.8 milliards de dirhams par rapport la même période une année auparavant. 178 M Dh la valeur totale des dettes extérieure du trésor enregistrant une hausse de 28 M dh mais demeurait soutenable avec une part de 21.7% de l’encours global de la dette.
Le stock des IDE a enregistré une baisse de 5.3 M DH soit 31% pour s’établir à 11.6 M DH octobre 2020 contre 16.9 M DH en 2019. Ainsi les investissements directs marocains à l’étranger affichent une baisse de 56% ou de 4.5 M DH.
La fermeture des entreprises pendant le confinement, a entrainé augmentation des nombres des chômeurs pour atteindre 12.7% avec une hausse de 3.3 points au deuxième trimestre 2020.On peut donc considérer que ce soit un bilan n’est pas brillant, d’une manière générale, le système économique de notre pays s’est fortement dégradé selon la Banque mondiale le PIB réel diminuerait de 4% en 2020.
Dans cette perspective, l’Etat marocain a conduit une politique budgétaire et monétaire visant d’atténuer les répercussions socioéconomiques de la crise sanitaire, ces agissements induisent aux questions de recherches suivantes qui seront notre point de départ : Quels sont les mécanismes instaurés pour rétablir la stabilité du marché financier ?quel est leurs impacts sur la liquidité des banques commerciales ? Comment elles affectent les indicateurs de performances des banques commerciales ?
Afin de répondre aux questions de recherche nous avons adopté la démarché suivante ; la première partie représente un axe descriptif simple sur les effets de la crise en Afrique, en suite nous introduisons la politique globale de gouvernement du Maroc dans le contexte de la crise, le troisième point est consacré à l’étude de la politique monétaire en définissant les instruments et les mécanismes ainsi leurs impacts sur le marché financier en mettant le point sur la liquidité des banques commerciales.
Pour le cadre d’analyse théorique, nous avons procédé à une recherche bibliographique (ouvrage, article, documents et rapports…etc) pour avoir une idée des travaux antérieurs et de la littérature ayant trait à notre problématique.
Enfin dans le but de tester l’effet de la politique monétaire sur l’économie nationale, une étude empirique portant sur l’évaluation des indicateurs de performance d’un échantillon de trois banques commerciales a été réalisée.
[…]
Pour traverser cette conjoncture, une étape cruciale a d'abord porté sur l’ensemble des mesures et les restrictions qui avaient appliqué le Maroc, particulièrement les politiques budgétaires, monétaires et financières visant rétablir la liquidité du marché qui s’est fortement détériorée.
Bank al Maghreb, a effectué des opérations d’injections de la liquidité, la suppression de la réserve obligatoire des banques commerciales, la baisse du taux directeur (1.5%).
Par conséquent, une baise du taux des crédits qui s’établit à 4.30% au troisième trimestre 2020 contre 5.09% sur la même période une année auparavant. Par la suite, le volume de crédits octroyés s’élevait à 936.6 milliards dirhams fin octobre 2020 (+19.4 milliards dirhams), dont les prêts accordés au secteur non financier, et les crédits accordés aux ménages s’accaparent la grande part (+4,9%) (+2,3%).
A l’appui de l’exemple de trois premières banques au Maroc, des déséquilibres entre leurs comptes des emplois et des ressources ont été exposés, les ressources en termes de dépôt ont fléchis de (-1.2) bank of africa et (-2.1) pour le groupe AWB, Ce qui a entrainé une dégradation de leurs indicateurs de performance principalement le produit net bancaire, et le résultat net pour l’exercice 2020.
C’était un exercice important pour les banques de financer l’économie et atténuer les répercussions socioéconomiques de la crise sanitaire au regard la reprise de la croissance économique du pays.
Pour conclure, la crise a mis à nu les défaillances du système économique de notre pays, en effet des solutions doivent être trouvées pour rationaliser les accords de libres échanges qui sont tous déficitaires pour le Maroc. En appliquant des mesures de sauvegarde pour protéger les producteurs locaux, la restriction temporaire des importations des produits non indispensable à l’économie, et par conséquent, diminuer la dépendance envers l’Europe, développer des industries orientés à l’exportation la priorité doit être donnée aux secteurs d’automobile, aéronautique et des énergies renouvelable, en fin poursuivre de bonnes relations avec les pays de l’Afrique, particulièrement, ceux de l’Ouest qui détiennent un fort potentiel en termes de ressources naturelles inexploitées.
Comme tous les travaux de recherche, le nôtre contient un certain nombre de limites qui peuvent être comblées dans des recherches futures, la principale renvoie à la revue de littérature utilisée a été basée uniquement, sur un cadre théorique restreint, nous estimons que les éléments que nous avons obtenus sont suffisants pour répondre à notre problématique.
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