L’économie comportementale, de l’investigation à l’analyse neuronale

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Extraits et sommaire de ce document

Dans le processus d’éradiquer la schizophrénie scientifique et d’harmoniser les modèles théoriques du comportement du consommateur avec sa pratique, l’objectif de cet article est de mettre en lumière les différents essais des économistes et des psychologues comportementaux afin de mieux connecter les comportements avec leurs théories, tout en se basant sur les critiques adressées à l’approche néoclassique du choix du consommateur et la rationalité parfaite de sa célèbre figure de l’homoéconomicus après l’épreuve de ses principaux postulats avec la réalité vécue, ce qui a abouti à sa remise en cause.
L’économie comportementale est une branche de l’économie dont une nouvelle naissance après un mariage mixte entre l’économie et la psychologie, cette discipline proposait des modèles alternatifs consistant sur la subjectivité et l’instabilité des choix économiques du consommateur, en profitant des progrès techniques et technologiques pour démonter l’habilité et la pertinence de leurs conceptions et propositions qui prennent en compte les aspects culturels, sociaux, psychologiques et éthiques dans la prise de la décision, tout en prenant en considération les biais cognitifs qui peuvent bouleverser le choix du consommateur, car le consommateur reste un être humain influençable par ses gouts, ses émotions, son éthique et sa culture, tél que ce thème trouve son origine dans la psychologie avant de l’importer dans les sciences économiques afin de comprendre, de prévenir et de réorienter les conduites humaines, surtout avec le développement des sciences de l’anatomie permettant d’analyser les activités cérébrales.
En outre le cerveau est considéré comme la source de toute action humaine, alors que son anatomie et la radiographie de ses organes ont permis de lier le comportement humain avec les activités cellulaires, portant la naissance de l’économie comportementale posait le défi de surmonter les obstacles dictés de son ouverture sur les autres sciences, tél que l’expérimentation par exemple oblige à l’économiste d’apprendre l’art du biologiste, et aussi les habilles et les compétences du psychologue et d’anthropologue pour interpréter l’action humaine.
Ainsi l’économie comportementale a renouvelé l’analyse économique à travers l’intégration de la psychologie cognitive et les sciences neurologiques, d’où la principale question qui s’impose est de savoir les principaux ajouts de cette nouvelle branche sur l’analyse comportementale du consommateur, pour répondre à cette question on va voir en première axe le comportement humain dans la revue de la littérature, avant de traiter en deuxième point le processus d’évolution de l’économie comportementale.
[…]
L’économie neuronale et celle expérimentale avaient un impact remarquable sur la réussite de l’économie comportementale dans son combat de combler les failles de la théorie néoclassique, et de présenter un modèle alternatif à celui de l’homoéconomicus lui permettent de se connecter à la réalité vécue, tout en profitant du progrès technologique et technique, d’où l’être humain n’est plus guidé par la motivation matérielle, mais il est un tout homogène et cohérent constitué d’un ensemble des composantes de nature différentes à l’égard du corps, de la psychologie, des valeurs et de la culture.
Chacune de ces constituants contribue dans la prise de décision, alors que le cerveau reste toujours le centre qui recueille les informations et leur traduit sous forme des décisions et des choix, malgré que ces derniers demeurent influençables tout au long du processus décisionnel, qui commence par l’intention en passant par l’attitude jusqu’à la prise de la décision.
Grace au développement des sciences mathématiques, neuronales et expérimentales, l’individu est soumis à l’expérimentation soit sur le terrain ou dans laboratoire, sous des conditions manipulables, contrôlables et changeables, ce qui facilite de vérifier certaines lois économiques et de tester des hypothèses concernant le comportement du consommateur, d’où je recommande de multiplier des recherches sur ce thème afin de modéliser le comportement du consommateur malgré la difficulté de cette mission en vue de la complexité de l’entité humaine qui est adoptée comme objet d’étude pour certaines sciences sociales et humaines.

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