Comment adapter l’économie aux effets dévastateurs de la possible crise à venir ?
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• Type de document : Mémoire/PFE
• Nombre de pages : 55
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Extraits et sommaire de ce document
Le monde est entièrement dépendant de l’économie générale et globalisée constituée des Etats, des institutions qui les composent, des organismes bancaires, des entreprises et des particuliers. Si l’un de ces rouages venait à faiblir ou à faillir cela aurait pour effet d’emporter toutes les autres composantes de ce schéma.
Toutefois cette même économie dépend en priorité des particuliers sources de croissance et d’évolutions Etatiques et bancaires. Or l’Histoire a démontré à mainte et mainte reprise que ce pilier à la fois fragile de par sa vulnérabilité économique, car lié aux banques et solide de par son nombre important était le premier à être touché par les crises qui se sont succédées.
Le mot crise vient du grec « krisis » et du latin « crisis » qui signifie « décision ». En effet pour Hippocrate, médecin grec elle caractérise le moment critique durant lequel la maladie prend un virage décisif. Le premier caractère chinois symbolisant le mot évoque un homme se tenant au bord d’une falaise, faisant face au danger.
La signification transmise par l’Académie française : « Le nom crise est emprunté … celui d’accident d’ordre médical, brusque et inattendu. En français, c’est essentiellement ce dernier sens qui est conservé, ainsi que ses emplois figurés, pour désigner un évènement soudain qui vient, comme l’altération brusque de la santé, troubler et bouleverser une situation jusqu’alors paisible.
On parlera ainsi, à juste titre, de la crise financière de 1929 ou de la crise pétrolière de 1973, que l’on appelle également choc pétrolier, ce qui souligne bien son caractère ponctuel. On évitera donc d’employer le mot crise pour parler de phénomènes durables et l’on s’efforcera de le réserver à des évènements précis et limités dans le temps. » Académie Française, 9 septembre 2014.
Toutefois cette définition n’est que trop superficielle pour comprendre réellement les effets et les changements profonds que provoquent une crise au sens économique du terme. De plus celle-ci ne semble pas correspondre à celle connue ces dernières années qui a eut un long effet dans le temps qui n’est donc plus, comme cité dans la définition « ponctuelle ».
Egalement, suite à de nombreuses analyses, études, sommets économiques post-crise il semblait évident de pouvoir prévoir la crise de 2008. Certains l’ont même prédit 1 à 2 ans avant son déclenchement mais n’ont pas été entendus tel que Nouriel Roubini qui, lors d’un discours devant des spécialistes de l‘économie, de la finance et du FMI a annoncé que : « Dans les mois et les années à venir, les États-Unis vont probablement vivre une dépréciation immobilière qui ne se voit qu'une fois dans une vie, un choc pétrolier, une diminution prononcée de la confiance des consommateurs et, ultimement, une grave récession. » Nouriel Roubini, débat au FMI, 7 septembre 2006.
[…]
Même si des mesures ont été prises pour contrer l’expansion et le développement des différentes crises depuis le début du siècle dernier, les indicateurs actuels sont au rouge. En effet un grand nombre d’économistes et analystes prévoit une lourde crise à venir. Comment minimiser et adapter l’économie aux impacts dévastateurs de la possible crise à venir ?
Le problème ici est qu’il n’y a pas une seule solution tant le sujet est vaste et complexe. En effet tout est lié et il serait possible de comparer l’économie mondiale à la théorie du chao ou effet papillon. Les sources de déséquilibres sont multiples et ont des conséquences sur plusieurs Etats et économies. Il est donc nécessaire de prendre chacune des sources majeures à part.
Toutefois Edouard Tétreau, ancien analyste financier en propose une. Celle-ci se base sur la finance et la religion. En effet l’ancien analyste lors d’une interview pour Challenge affirme : « Je suis en revanche convaincu qu’à Washington DC et New York ces jours-ci, et dans les semaines qui viennent, il (le pape) ouvrira une brèche dans le « mur de Wall Street ».
Cette hypothèse semble toutefois peuviable, car là où l’argent est religion il n’y a aucune place pour une seconde religion. Or d’autres hypothèses plus viables semblent envisageables à court terme. Tout d’abord concernant l’Europe, il serait bien venu de renforcer le plan Junker et rendre les estimations de financement concrètes et non plus fictives, censé être pourvoyeur d’emplois et de relance économique.
Quant au marché chinois, il est nécessaire que les autorités chinoises suspendent l’interdiction aux institutionnels de vendre des actions, en effet cela ne fait qu’entrainer une volatilité du marché accrue. De plus dans un souci de confiance, les autorités chinoises doivent être absolument transparentes sur les chiffres qu’elles donnent. En effet cela permettrait aux institutionnels et aux étrangers d’investir plus sur le marché Shanghaien et ainsi permettre une stabilisation de celui-ci.
D’autre part concernant le système bancaire il serait nécessaire de séparer les banques de dépôts et les banques d’investissements. Effectivement cela permettrait de stabiliser les banques de dépôts et impacter en moindre mesure les épargnants.
Enfin pour les pays de l’OPEP, ceux-ci ou les Etats-Unis ou les deux via un accord doivent baisser leur production, car cette surproduction ne permet pas au Brent de remonter à un prix convenable. La baisse de l’offre face à la baisse de la demande aurait pour effet de faire remonter le prix du baril. Même si rien n’est certain, quelques pistes et spéculations sont possibles en observant les divers mouvements mondiaux.
Afin de comprendre ce qu’il résultera de cette potentielle crise à venir il est nécessaire d’en comprendre ses causes et ses conséquences intrinsèques par l’analyse des aspects macroéconomiques se partageant en jeux de pouvoir et pouvoir du Je (Partie 1). Mais aussi sur les maux des organismes de financement internes aux Etats (Partie 2). Enfin une fois les sources et acteurs de ce potentiel problème définis et établis il sera nécessaire d’envisager des préconisations (Partie 3).
Partie 1 : Les aspects macroéconomiques : Jeux de pouvoir et pouvoir du Je
I) Chine : Source de forte instabilité
A) Les causes et conséquences sur le pays
1) Une conjoncture non favorable à l’endettement chinois et créateur de bulles immobilière et industrielle
2) Une croissance en recul et la dévaluation du Yuan
B) Impacts du réajustements chinois sur l’économie mondiale
II) OPEP : Une interdépendance essentielle et marquée avec le monde
A) Des causes à la fois liées et indépendantes
1) Iran : Un retour sur le marché pétrolier inquiétant
2) Etats-Unis : Un retour calculé
B) De possibles conséquences désastreuses
1) Une forte incidence sur l’OPEP
2) Une adaptation des compagnies pétrolières
III) Europe et Etats-Unis : Des acteurs non négligeables à l’impulsion d’une probable prochaine crise
A) Etats-Unis : Une conjoncture financière inquiétante
B) Union Européenne : Des tourments interétatiques pouvant être sources d’affaiblissement de son économie
Partie 2 : Les maux des organismes de financement internes aux Etats
I) Banques centrales et organismes de régulation mondiaux : Des mesures de sauvetage ayant des conséquences sur l’économie actuelle
A) Banques Centrales : Les effets du Quantitative Easing
B) Accords de Bâle III : Des dérives inattendues
II) Organismes financiers : Des dérives dues à la réglementation
A) Shadow Banking : Le transfert des problèmes vers la finance de l’ombre.
B) Bespoke Tranche Opportunity : Les nouveaux subprimes
Partie 3 : Etablissement de préconisations
I) Les différents Etats susceptibles de provoquer une crise
II) Organismes dont dépendent les Etats
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