Comment la banque accompagne-t-elle les PME à l’international : Cas du CIC
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• Type de document : Mémoire/PFE
• Nombre de pages : 53
• Format : .Pdf
• Taille du fichier : 1.49 MB
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Extraits et sommaire de ce document
John Kenneth GALBRAITH disait dans Le Nouvel État industriel en 1967 : « seules les grandes entreprises peuvent faire face à la concurrence internationale ». L’économiste américain d’orientation keynésienne avait raison de penser cela, l’internationalisation de l’économie n’étant qu’à son essor au moment de ses écrits. Le tournant est arrivé au milieu des années 1970 alors que le marché international s’est libéralisé, les PME ont commencé à se faire une place de choix. En effet, comme le rapporte Lionel STOLERU, haut fonctionnaire et homme politique français, « Les PME sont plus souples et s’adaptent mieux à la conjoncture économique ».
Aujourd’hui, le commerce international a considérablement évolué. De 1980 à 2019, il n’a cessé d’augmenter (il n’y a eu que lors de la crise financière de 2008 où il a diminué), multiplié par 6,8 (base 100) pendant cette période (en comparaison, le PIB mondial a été multiplié par 3,5).
Le commerce international est un sujet phare pour la plupart des petites et moyennes entreprises. En effet, elles sont nombreuses à en être dépendantes et beaucoup d’entre elles voudraient s’y lancer, que ce soit dans le cadre d’importation et/ou d’exportation. L’internationalisation représente une évolution majeure pour toutes les sociétés qui souhaitent conquérir de nouveaux marchés, étendre leur clientèle ou tout simplement accroître leur activité.
C’est donc dans un contexte de mondialisation qui ne cesse progresser depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale que s’ancre le sujet. L’internationalisation des échanges et la focalisation sur les entreprises françaises est un propos d’actualité et essentiel pour les sociétés comme pour les banques. Ce domaine est d’autant plus pertinent que celui-ci est actuellement grandement impacté par la crise sanitaire due au COVID-19.
Le sujet se concentre sur le rôle de la banque dans l’accompagnement des entreprises pour répondre à leurs besoins en matière d’opérations à l’international. Il est intéressant de l’étudier au vu de l’importance du commerce international en France, mais on occulte souvent le rôle qu’ont les institutions financières dans ce domaine. Pour citer quelques chiffres de 2019 (INSEE), en France, 759 milliards d’euros de biens et de services sont exportés, contre 796 milliards d’euros d’importations. Ce mémoire a pour but de mettre en avant le rôle de la banque dans ce pan essentiel de l’économie.
Pour définir les termes du sujet, on peut s’appuyer sur ceux de l’INSEE qui définit une PME (Petites et Moyennes Entreprises) en fonction de plusieurs critères. D’abord, il y a le nombre de salariés qui doit être inférieur à 250. Ensuite, en ce qui concerne leur comptabilité, est considérée comme PME une entreprise dont le chiffre d’affaires est inférieur à 50 millions d’euros et dont le total du bilan n’excède pas 43 millions d’euros. Quant au commerce international, il se définit comme l’ensemble des flux de biens ou de services entre au moins deux pays.
Nous aborderons dans ce mémoire les outils dont la banque dispose pour accompagner une entreprise désirant se développer à l’international. L’objectif étant de montrer le rôle central de la banque (et particulièrement dans le cas présent, du CIC) dans cet accompagnement.
Plusieurs questions se posent : comment la banque accompagne les entreprises dans leur expansion à l’international ? Quels a-t-elle en sa possession pour les soutenir dans leurs projets ? Autour de ces deux interrogations, il est légitime de se demander quels sont les besoins réels des PME et quelle est leur place dans le commerce international en France. Pour continuer sur une certaine chronologie, on se demandera aussi quels sont les résultats de cet accompagnement, les avantages et les inconvénients.
Pour étudier ce sujet de manière la plus exhaustive possible ainsi que les différentes problématiques qui en découlent, nous le traiterons en deux parties.
La première sera consacrée aux besoins des PME en matière d’opérations internationales. Elle sera complétée par les produits que la banque a à lui proposer en ce sens. L’intérêt sera porté sur une technique documentaire et une technique de couverture de change. S’additionneront ensuite les résultats obtenus suite à l’intervention de la banque dans l’accompagnement de ces PME. Nous verrons aussi les avantages pour les sociétés et pour la banque elle-même en matière de PNB (Produit Net Bancaire) par exemple.
La seconde partie mettra en exergue les risques et les difficultés liés à leur expansion au-delà des frontières nationales pour les deux parties. Ce choix crucial pour l’entreprise comporte parfois des limites, ce qui peut mettre la société et la banque en difficulté. Des solutions bancaires et non bancaires existent pour pouvoir limiter ces risques. Pour les entreprises, il existe aussi d’autres alternatives aux banques pour les accompagner (Les Fintechs notamment).
PARTIE 1 : - LES OUTILS DU COMMERCE INTERNATIONAL, VECTEUR DE CROISSANCE POUR LES PME COMME POUR LES BANQUES
CHAPITRE I : UN BESOIN ACCRU DES PME EN COMMERCE INTERNATIONAL EN FRANCE
I. L’ETAT ACTUEL DU COMMERCE INTERNATIONAL
II. DES BESOINS DE PLUS EN PLUS DIVERSIFIES AUXQUELS LES BANQUES S’ADAPTENT
CHAPITRE II : LA BANQUE, MEILLEUR SOUTIEN DES PME A L’INTERNATIONAL
I. UN BESOIN DE SECURITE, LE CREDIT DOCUMENTAIRE
II. LA COUVERTURE DE CHANGE
III. UNE OFFRE CONSIDERABLE, COUVRANT UNE TRES LARGE PARTIE DES BESOINS DES PME
CHAPITRE III : UNE POSITION DE GAGNANT-GAGNANT POUR LES ENTREPRISES ET POUR LA BANQUE
I. LES ENTREPRISES ONT DE NOUVELLES PERSPECTIVES DE DEVELOPPEMENT
II. LES PROFITS DES BANQUES LIES A L’INTERNATIONALISATION DES ECHANGES SONT GENERATEURS DE PNB
PARTIE 2 - UNE STRATEGIE QUI COMPORTE SES LIMITES ET SES RISQUES
CHAPITRE IV : LES RISQUES MICRO/MACROECONOMIQUES ET GEOPOLITIQUES POUR LES PME
I. LE RISQUE OBJECTIF
II. LE RISQUE SUBJECTIF
CHAPITRE V : L’ENGAGEMENT IMPORTANT ET RISQUE DE LA BANQUE
I. LES RISQUES BANCAIRES
II. COMMENT CES DEUX ACTEURS PEUVENT-ILS SE COUVRIR CONTRE CES RISQUES ?
III. LA COUVERTURE CONTRE LE RISQUE DOCUMENTAIRE
IV. LES ASSUREURS-CREDIT, BPI ET AUTRES ACTEURS A L’INTERNATIONAL
CHAPITRE VI : DES ALTERNATIVES ET DES EVOLUTIONS CONSTANTES
I. UNE CONCURRENCE ACCRUE
II. UN CADRE INSTITUTIONNEL EN PERPETUELLE EVOLUTION
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