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Intelligence Economique et performance des entreprises financières
 
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• Type de document : Article académique
• Nombre de pages : 17
• Format : .Pdf
• Taille du fichier : 585.94 KB
Extraits et sommaire de ce document
Actuellement, l’analyse de la situation de l’entreprise et de son environnement a pour mission de renseigner le dirigent sur l’état réel de son entreprise. L’intelligence économique joue un rôle fondamental entre l’entreprise et son environnement. L’entreprise est réceptive aux moindres développements de son environnement tout en préservant ses informations stratégiques. Elle peut alors édifier des stratégies de différenciation de plus en plus complexes pour préserver sa compétitivité et assurer sa continuité.
La masse d’information en perpétuelle croissance génère des opportunités, mais entraine en même temps des incertitudes ce qui exige à l’entreprise de s’adapter à ce contexte pour se maintenir et se développer en recherchant de nouveaux moyens afin d’affronter l’instabilité de son environnement et l’abondance de l’information.
L’informations doivent être collectées, interprétées et mises à la disposition des utilisateurs pour répondre à leurs exigences. La démarche de l’intelligence économique peut y participer de l’assimilation du problème jusqu’à la mise en oeuvre des indicateurs nécessaires à sa résolution, et fournit une compréhension minutieuse et fiable de l’environnement de l’entreprise en adoptant des informations internes et externes auxquelles elle a accès, pour réduire l’incertitude. Par-là, ce processus stratégique est destiné à rajuster et rétablir de bonnes décisions, ce qui explique son importance et son utilité qui commence à prendre place dans les activités des entreprises financières.
L’intelligence économique permet de dépister les risques et les opportunités et collaborer à la prise de bonnes décisions et d’améliorer la compétitivité de l’entreprise, ce qui accorde un avantage concurrentiel majeur.
Partant de là, nous formulons notre problématique de recherche sous forme d’une question centrale à laquelle nous essayerons de répondre à travers ce travail de recherche : Dans quelle mesure les pratiques d’Intelligence économique sont-elles responsables au succès (performance) des grandes entreprises financières marocaines ?
Pour répondre à notre problématique, nous nous fondons sur les deux réalités suivantes :
▪ Chaque entreprise a ses propres spécificités, ses forces et ses faiblesses dans l’application des principes d’intelligence économique. Chacune essaye de se rapprocher de la structure idéale et de développer des pratiques parfois innovantes.
▪ Seules quelques grandes entreprises occupant une place de leader dans leurs domaines d’activité disposent d’une cellule de veille ou d’intelligence économique.
[…]
Ce travail s’inscrit dans un contexte où l’information (stratégique) sur la situation de l’entreprise et de son environnement peut générer des opportunités, et aussi une valeur ajoutée pour le dirigeant, ainsi que pour la croissance du secteur à l’échelle nationale. Une interface intéressante entre l’entreprise et son secteur d’activité est nécessaire pour piloter toutes activités stratégiques afin de mieux gérer sa position dans le marché développer et assurer sa compétitivité.
L’importance de l’intelligence économique commence par une série d’activités : résumer, collecter, interpréter et mutualiser toutes informations qualifiées comme complexes (ou encore rares), et ce pour servir à une compréhension assez délicate de l’environnement interne et externe de l’entreprise. Aussi l’intelligence économique permet de détecter les menaces pour une prise de décision efficace afin d’améliorer la compétitivité de l’entreprise et le rayonnement de son secteur d’activité.
L’objectif recherché tout au long de ce travail est de revoir les pratiques des grandes entreprises marocaines en matière de l’intelligence économique. Afin de répondre à cette problématique générale, il a fallu adopter une méthodologie de travail qui s’aligne avec une conception épistémologique positive.
Cette vision scientifique recherche en effet des réponses adéquates en se basant sur deux étapes importantes : un stage au sein d’une grande entreprise située à Casablanca opérante dans le secteur financier (intermédiation). Et une recherche bibliographique sur les théories récentes en la matière et les études empiriques nationales et internationales récentes.
Ces constats ont permis de tracer un champ d’investigation corrélé avec le secteur d’activité de la société objet du stage. En effet, l’intelligence financière qui fait référence aux informations financières a été le centre de l’analyse proposée tout au long de notre démarche empirique.
La méthodologie empirique proposée a été basée sur une analyse adéquate des données financières liées à une banque d’affaires disposant d’un système de veille (intelligence financière) bien structuré, il s’agit de la Société Capital Gestion Group.
En effet, l’objectif était d’identifier les pratiques de cette entreprise en matière de l’intelligence économique dans le secteur financier. Pour ce faire, il a été utile de mener une étude économétrique sur les produits financiers (OPCVM) diffusés par cette entreprise (Action, diversifiée, obligataire, monétaire).
Pour identifier ce concept, une revue de littérature a été menée pour tracer son évolution et ses changements depuis les années 60. Les résultats de cette analyse peuvent être résumés comme suit : i). L’intelligence économique ne dispose pas d’une définition unique. ii). Une différence entre la littérature américaine et celle française en ce qui concerne des expressions utilisées. iii). Il existe plusieurs phases identifiant le processus informationnel et l’apprentissage : détermination des besoins en information, collecte, traitement, mémorisation et diffusion de l’information. iv). Les fonctions de ce concept sont : la fonction de renseignement, la fonction de gestion du risque (Protection), la fonction d’influence ou d’action (lobbying).
L’identification de ce concept a été possible à travers l’application des tests économétriques abordés à cet effet. Principalement, les pratiques de l’intelligence économique dans le secteur financier ont été quantifiées à partir de l’application des tests et des estimations économétriques sur les séries observées des fonds de placement (OPCVM) de la Société Capital Gestion Group.
L’étude empirique a été centrée sur l’étude de la performance des produits financiers face à son environnement. En effet, l’indicateur utilisé pour quantifier l’environnement de l’entreprise financière (banque d’affaires) est le taux moyen pondéré des opérations, au jour le jour, du prêt et d’emprunt de liquidités sur le marché interbancaire marocain (TMPjj). En effet, une intercorrélation entre les coefficients de régression des différentes séries observées et le TMPjj, donne une vision sur une bonne respectivement une mauvaise pratique de l’intelligence financière au sein de cette banque d’affaires.
Et peut conclure sur un classement des performances des fonds de placement dont la pratique de l’intelligence financière est meilleure. Ces fonds de placement sont regroupés par catégorie de gammes offertes, il s’agit de la gamme obligataire, monétaire, actionnaire et diversifié.

1. Soubassements théoriques
1.1 Quelques définitions
1.2 Théories mobilisées
2. Orientations méthodologiques
2.1. Méthodologie économétrique adoptée
2.2 Plan échantillonnal
3. Intelligence économique et Performance des Entreprises Financières marocaines
3.1 Modèle théorique et variable
3.2 Tests de Stationnarité
3.3 ESTIMATION DU MODÈLE
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