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Manuel des pratiques du crédit-bail au Maroc
Extraits et sommaire de ce document
L’histoire du crédit-bail au Maroc est riche de près de cinquante ans, avec ce que cela suppose comme évolutions. Le principe du crédit-bail est resté intangible. Une société de crédit-bail (bailleur) acquiert, selon le choix et les spécifications d’un client (preneur), un bien, meuble ou immeuble, pour le lui donner en location. Le preneur a la possibilité d’acquérir, en fin de contrat de location, ledit bien (option d’achat), à un prix convenu d’avance (valeur résiduelle). Le crédit-bail distingue la propriété du bien qui est détenue par le bailleur et l'usage du bien qui revient au preneur. Aux plans légal, réglementaire et des techniques de gestion, le crédit-bail au Maroc a connu des évolutions significatives. Jusqu’à la promulgation de la loi bancaire du 6 juillet 1993 qui assimile le crédit-bail à une opération de crédit, tout en maintenant la spécificité de ce métier, à savoir la location avec une promesse de vente en fin de contrat, les sociétés de crédit-bail sont juridiquement assimilées à des entreprises commerciales et industrielles. De fait, et jusqu’en 1993, les pratiques d’une société de crédit-bail à l’autre pouvaient faire l’objet de quelques différences, en matière juridique, comptable, de gestion du risque… Cela, sans compter, d’une part, l’absence d’exigences en termes de fonds propres et, d’autre part, les différences des règles de gestion internes d’une société à l’autre. Avec la loi bancaire du 6 juillet 1993 (loi remplacée par celle du 14 février 2006) qui définit pour la première fois formellement le crédit-bail au Maroc et considère les sociétés de crédit-bail comme des établissements de crédit et plus particulièrement comme des sociétés de financement, un dispositif réglementaire est mis en place. Outre les conditions d’exercice des sociétés de crédit-bail, la réglementation prise pour application de cette loi imposera des règles communes à l’ensemble des sociétés de crédit-bail, avec ce que cela suppose comme règles de gouvernance : règles de contrôle interne, règles prudentielles, règles comptables, règles de communication et de publication... Le code de commerce du 1er août 1996, qui reprend d’ailleurs la définition de la loi bancaire du 6 juillet 1993, élargira quant à lui le cadre juridique applicable au crédit-bail par le renforcement de la protection des intérêts des parties d’un contrat de crédit-bail : spécificité du contrat de crédit-bail par rapport à d’autres formes de location, institution d’une publicité des contrats de crédit-bail mobilier auprès des greffes des tribunaux. Ledit code déterminera, par ailleurs, les modalités de traitement des difficultés des entreprises, en l’occurrence du preneur. Les pratiques des sociétés de crédit-bail sont donc en définitive régies par des dispositions de la loi bancaire du 6 juillet 1993, du code de commerce du 1er août 1996 et, bien entendu, par celles du code des obligations et des contrats du 12 août 1913. Ces lois consacrent, en fait, les pratiques et usages des sociétés de crédit-bail, les dispositions de la loi bancaire et du code de commerce confortant ainsi lesdites pratiques. L’apport et le mérite des professionnels du crédit-bail est d’avoir su s’inspirer des meilleures pratiques à l’étranger, de les avoir adaptées au contexte marocain, et d’avoir pu offrir ainsi aux entreprises marocaines des financements sur-mesure. Le crédit-bail a, ainsi, largement contribué à l’équipement de nombreuses entreprises, notamment les PME (Petites et Moyennes Entreprises).
1. GESTION COMMERCIALE Entrée en relation commerciale avec le client Produits offerts Crédit-bail mobilier Crédit-bail immobilier Lease-back Distribution Circuit bancaire Partenariats avec les prescripteurs Prospection et réseau propre Loyers 2. GESTION DU RISQUE Demande d’acquisition du bien Évaluation du risque Risque de défaillance du locataire Risque sur les biens à acquérir et sur le fournisseur Risque de fraude Décision de financement Comité ad hoc d’analyse du risque Comité de crédit Modalités de prise d’engagement Vérifications d’usage Contrat de crédit-bail Signature du contrat, prise d’engagement et déblocage des fonds Matériel acquis localement Matériel importé Bien immobilier construit Bien immobilier à construire Opérations réalisées en consortium 3. GESTION DU RECOUVREMENT Mise en force du contrat Clôture normale du contrat Remboursement anticipé Impayés - Situation compromise du preneur Procédure de recouvrement amiable Médiateur de l’APSF Nouveau contrat de crédit-bail (rééchelonnement) Transfert du contrat à un tiers Résiliation du contrat et actions en justice Action en référé Action en fond Procédure collective à l’encontre du preneur Redressement judiciaire Liquidation judiciaire Démarches judiciaires 4. GESTION DE BACK-OFFICE Refinancement Ressources internes Ressources externes Gestion du risque de taux et de liquidité Comptabilité Comptabilité sociale Comptabilité financière Homogénéité des comptabilités sociale et financière Restructuration des loyers impayés Fiscalité Impôt sur les sociétés Taxe sur la valeur ajoutée Droits d’enregistrement Taxe de services communaux Déclarations et publications légales Déclarations à Bank Al-Maghrib Publications légales ANNEXES : Lexique : le crédit-bail de A à Z Lois applicables au crédit-bail (extraits) Documents comptables - Modèle des états de synthèse Liste des sociétés de crédit-bail Ces documents peuvent également vous intéresser !
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